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Peut-on vapoter avant une coloscopie ?
Subir une chirurgie sous anesthésie générale est courant. Cela n’est toutefois pas sans danger. En effet, selon l’état de santé du patient, il y a toujours une probabilité de complication. On ne doit rien manger, ni boire pendant les 6 heures précédant une coloscopie ou toute opération sous anesthésie générale. Fumer non plus. En effet, la fumée que nous inhalons contient du monoxyde de carbone. Le patient peut être récusé s’il fume avant la coloscopie. Qu’en est-il de la vape ?
Est-ce que le vapotage est dangereux avant une chirurgie ?
Le corps médical n’a pas de preuve concrète sur les effets de la vape sur le corps et les risques avant une intervention chirurgicale. Si la cigarette produit du monoxyde de carbone qui, une fois inhalé, contracte les vaisseaux sanguins, et ainsi, ralentit l’oxygénation des cellules du corps. La vapeur de la cigarette électronique ne produit pas de CO. Les médecins conseillent cependant les patients de ne pas vapoter à cause du manque de donnée sur ses effets.
Le corps agit parfois de façon imprévisible. Les médecins interdisent de manger ou de boire pour éviter les éventuels vomissements.
La cigarette électronique peut aussi avoir des incidences sur la cicatrisation, selon l’avis de quelques médecins. En effet, la nicotine ralentit le processus de cicatrisation.
Le vapotage peut-il conduire à récuser un patient en vue d’une opération ?
À cause du manque d’informations sur les conséquences de la vape sur le corps lors d’une opération, le corps médical le déconseille. Veuillez consulter votre chirurgien à ce propos si vous planifiez une opération. Si vous avez vapoté durant les 6 heures qui précédent l’opération, le médecin peut refuser de vous opérer. Votre responsabilité pourra également être engagée en cas de complication.
Si vous avez vapoté dans les 6 heures qui ont précédé l’intervention chirurgicale, il est utile d’en aviser votre chirurgien.
Pourquoi arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale ?
Selon les médecins, l’idéal est de se faire opérer 45 jours après avoir arrêté de fumer. En effet, le fumeur risque beaucoup de complications s’il se fait opérer. Le patient risque de contracter des problèmes pulmonaires. Le tabac multiplie par 3 le risque de complication cardiaque, et même l’infarctus. Les risques de transfert en réanimation.
Le tabac et la cicatrisation
Le tabac a aussi des incidences sur la cicatrisation après la chirurgie. En effet, l’oxygène jour un rôle important dans le renouvellement des cellules. En outre, la nicotine a des propriétés inhibitives dans le processus de cicatrisation. Ainsi, la plaie qui cicatrise plus lentement est plus exposée à l’infection. La médecine a aussi constaté un ralentissement du processus de reconstitution osseuse chez les patients fumeurs.
Beaucoup de fumeurs profitent de leur chirurgie pour arrêter définitivement la cigarette.
